Il est des marques complètement impersonnelles aux intitulés divers et parfois extravagants. A linverse, dautres marques empruntent le nom de leur fondateur et en font son relai médiatique. La marque Les Tropeziennes est à la lisière de ces deux mondes. Son intitulé communique sur les produits vendus par la marque, mais aussi sur lidentité de son fondateur. Car si on parle souvent de la marque "Les Tropeziennes", en réalité, lintitulé exacte est "Les Tropeziennes par M. Belarbi". Qui est "M. Belarbi" ? Le Site des Marques sest posé la question. On a enquêté et voilà nos découvertes.
M. Belarbi, un homme discret
Cest le moins que lon puisse dire : M. Belarbi est un homme discret ! Que ce soit par contact direct ou via les informations divulguées à son sujet sur Internet, M. Belarbi est quelquun de très peu médiatique.
Impossible davoir la moindre interview
En effet, vous êtes nombreux à nous contacter régulièrement pour nous demander qui est M. Belarbi. Et nous navions rien à vous proposer. Aussi, il nous a fallu trouver des informations. Et la première source dinformation : cest M. Belarbi lui-même.
Nous avons donc tenté à plusieurs reprises de contacter la marque Les Tropeziennes pour demander une interview, et jamais nous navons eu la moindre réponse de leur part. Il nous a donc fallu faire sans.
Sur Internet, peu ou pas dinformations
Nayant pas la possibilité davoir un entretien, on est allé cherche linfo chez notre ami Google. Et là, surprise : peu, voire pas dinformation disponible. M. Belarbi semble aussi discret sur Internet quil lest dans la vie.
Même sur le site de la marque où lon sattend à trouver lhistoire de la tropezienne lue au prisme de lhistoire de M. Belarbi : rien ny est. Pas la moindre information à se mettre sous la dent.
Finalement, cest societe.com qui nous apprend le plus : M. Belarbi sappelle en fait Mohamed Belarbi ; sa societe a son siège au 12 avenue du General Leclerc, à Saint Tropez.
Il nous a donc fallu chercher au fin fond des résultats Google pour finalement trouver quelque chose à vous proposer. Nous avons compilé les différents éléments de son histoire pour enfin vous expliquer qui est Mohamed Belarbi !
Mohamed Belarbi : de latelier au succès international
De lidée, à la marque "Les Tropéziennes"
Les sandales tropéziennes sont nées à Saint-Tropez en 1927. Pendant longtemps, elles font figure de produit phare du petit village de pêcheur.
Mohamed Belarbi est commerçant dans une petite boutique daccessoires de Saint-Tropez. Devant le succès grandissant que rencontrent les sandales tropéziennes quil vend, il réfléchit à créer sa propre marque.
Une fois sa décision prise, Mohamed Belarbi crée la société (1976) et se rend au Maroc, pays dorigine de sa famille, pour y trouver des producteurs. Il fait dabord fabriquer une centaine de sandales quil commercialise dans son magasin. Le produit marche bien. Puis très bien. Ce qui confirme à Mohamed Belarbi la bonne intuition quil avait eue en souhaitant créer sa propre marque de sandales.
A cette époque, ils sont plusieurs ateliers à fabriquer des sandales tropéziennes, mais il nexiste pas de "marque référence" en la matière. Kjacques et Rondini existent certes déjà (le premier atelier Kjacques date de 1933). Toutefois, latelier nétait alors pas entré dans le monde du commerce de masse et de lindustrialisation.
Mohamed Belarbi est novateur en la matière. Réputé pour être hyper énergique et fourmillant didées, il constate une hausse de la demande pour les sandales tropéziennes, et adopte le nom le plus demandé pour la vente de sandales de Saint-Tropez : "Les Tropéziennes". Lajout de "par M. Belarbi" vient juste préciser que la marque na pas lexclusivité sur la vente des sandales tropéziennes.
Le succès de lindustrialisation et de la production de masse
Mohamed Belarbi fait produire ses sandales à létranger. Dabord au Maroc, puis en Inde. Il bénéficie donc de coûts de productions extrêmement réduits par rapport à ses concurrents. Alors quune paire de Kjacques coûte près de 200 ou plus, une paire de tropéziennes "Belarbi" coûte trois, voire quatre fois moins cher.
Après un lancement rapide, "Les Tropéziennes" se développent rapidement. Et deviennent vite un incontournable de la mdoe femme. Les sandales légères et résistantes sont particulièrement agréables à porter. Leur prix très attractif par rapport à leur concurrence leur permet dêtre acheté massivement par les Françaises de toutes régions. Et plus encore.
De la simple production en atelier, Mohamed Belarbi a fait des tropéziennes une marque internationalement portée et reconnue.
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