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Les Tropéziennes : Qui est M Belarbi ?

Par

 Margaux

Margaux

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Publié le 26/06/2018


Il est des marques complètement impersonnelles aux intitulés divers et parfois extravagants. A l’inverse, d’autres marques empruntent le nom de leur fondateur et en font son relai médiatique. La marque Les Tropeziennes est à la lisière de ces deux mondes. Son intitulé communique sur les produits vendus par la marque, mais aussi sur l’identité de son fondateur. Car si on parle souvent de la marque "Les Tropeziennes", en réalité, l’intitulé exacte est "Les Tropeziennes par M. Belarbi". Qui est "M. Belarbi" ? Le Site des Marques s’est posé la question. On a enquêté et voilà nos découvertes.



M. Belarbi, un homme discret

C’est le moins que l’on puisse dire : M. Belarbi est un homme discret ! Que ce soit par contact direct ou via les informations divulguées à son sujet sur Internet, M. Belarbi est quelqu’un de très peu médiatique


Impossible d’avoir la moindre interview

En effet, vous êtes nombreux à nous contacter régulièrement pour nous demander qui est M. Belarbi. Et nous n’avions rien à vous proposer. Aussi, il nous a fallu trouver des informations. Et la première source d’information : c’est M. Belarbi lui-même

Nous avons donc tenté à plusieurs reprises de contacter la marque Les Tropeziennes pour demander une interview, et jamais nous n’avons eu la moindre réponse de leur part. Il nous a donc fallu faire sans.


Sur Internet, peu ou pas d’informations

N’ayant pas la possibilité d’avoir un entretien, on est allé cherche l’info chez notre ami Google. Et là, surprise : peu, voire pas d’information disponible. M. Belarbi semble aussi discret sur Internet qu’il l’est dans la vie.

Même sur le site de la marque où l’on s’attend à trouver l’histoire de la tropezienne lue au prisme de l’histoire de M. Belarbi : rien n’y est. Pas la moindre information à se mettre sous la dent.

Finalement, c’est societe.com qui nous apprend le plus : M. Belarbi s’appelle en fait Mohamed Belarbi ; sa societe a son siège au 12 avenue du General Leclerc, à Saint Tropez.

Il nous a donc fallu chercher au fin fond des résultats Google pour finalement trouver quelque chose à vous proposer. Nous avons compilé les différents éléments de son histoire pour enfin vous expliquer qui est Mohamed Belarbi !



Mohamed Belarbi : de l’atelier au succès international 

De l’idée, à la marque "Les Tropéziennes"

Les sandales tropéziennes sont nées à Saint-Tropez en 1927. Pendant longtemps, elles font figure de produit phare du petit village de pêcheur

Mohamed Belarbi est commerçant dans une petite boutique d’accessoires de Saint-Tropez. Devant le succès grandissant que rencontrent les sandales tropéziennes qu’il vend, il réfléchit à créer sa propre marque.

Une fois sa décision prise, Mohamed Belarbi crée la société (1976) et se rend au Maroc, pays d’origine de sa famille, pour y trouver des producteurs. Il fait d’abord fabriquer une centaine de sandales qu’il commercialise dans son magasin. Le produit marche bien. Puis très bien. Ce qui confirme à Mohamed Belarbi la bonne intuition qu’il avait eue en souhaitant créer sa propre marque de sandales. 

A cette époque, ils sont plusieurs ateliers à fabriquer des sandales tropéziennes, mais il n’existe pas de "marque référence" en la matière. Kjacques et Rondini existent certes déjà (le premier atelier Kjacques date de 1933). Toutefois, l’atelier n’était alors pas entré dans le monde du commerce de masse et de l’industrialisation.

Mohamed Belarbi est novateur en la matière. Réputé pour être hyper énergique et fourmillant d’idées, il constate une hausse de la demande pour les sandales tropéziennes, et adopte le nom le plus demandé pour la vente de sandales de Saint-Tropez : "Les Tropéziennes". L’ajout de "par M. Belarbi" vient juste préciser que la marque n’a pas l’exclusivité sur la vente des sandales tropéziennes.


Le succès de l’industrialisation et de la production de masse

Mohamed Belarbi fait produire ses sandales à l’étranger. D’abord au Maroc, puis en Inde. Il bénéficie donc de coûts de productions extrêmement réduits par rapport à ses concurrents. Alors qu’une paire de Kjacques coûte près de 200€ ou plus, une paire de tropéziennes "Belarbi" coûte trois, voire quatre fois moins cher. 

Après un lancement rapide, "Les Tropéziennes" se développent rapidement. Et deviennent vite un incontournable de la mdoe femme. Les sandales légères et résistantes sont particulièrement agréables à porter. Leur prix très attractif par rapport à leur concurrence leur permet d’être acheté massivement par les Françaises de toutes régions. Et plus encore. 

De la simple production en atelier, Mohamed Belarbi a fait des tropéziennes une marque internationalement portée et reconnue


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